Selon les informations rapportées par les médias locaux, la fillette algérienne de 7 ans, nommée Ritedj, avait embarqué sur un navire d’immigration clandestine avec sa mère depuis la wilaya d’Oran, en Algérie. Leur destination était Almeria, en Espagne. Le bateau a quitté les côtes algériennes le 19 mars et a navigué pendant dix jours avant d’être intercepté par les garde-côtes espagnols le 29 mars.

Lorsque les gardes-côtes ont repéré le navire, ils ont découvert que plusieurs passagers étaient déjà morts et que d’autres étaient en train de dériver à la surface de l’eau. Les sauveteurs ont réussi à récupérer 49 personnes vivantes, mais malheureusement, plusieurs autres, dont la petite Ritedj, ont perdu la vie en mer.

Les enquêteurs espagnols ont arrêté le passeur du navire, un Algérien de 25 ans répondant aux initiales AZB, qui aurait jeté par-dessus bord des personnes encore en vie. Il doit maintenant faire face à des accusations de crimes présumés de traite des êtres humains et d’homicide.

L’Unité centrale des réseaux d’immigration clandestine et des faux documentaires (Ucrif) a ouvert une enquête pour clarifier les circonstances de la tragédie. Ils devront déterminer si le skipper s’est débarrassé de plusieurs passagers ou si certaines personnes ont sauté à la mer, à cause du désespoir.

La mort de la jeune Ritedj a suscité une vague d’émotion en Algérie et en Espagne. Les médias ont relayé l’histoire de la fillette et de sa mère, qui avait payé 7 000 euros pour tenter de rejoindre son fils en France. Cette tragédie a rappelé les dangers que représentent les opérations d’immigration clandestine et a incité les autorités à renforcer leur action contre les passeurs et les réseaux de trafic d’êtres humains.

Le phénomène de l’immigration clandestine continue de causer des victimes en Algérie, où des personnes risquent leur vie en prenant la mer sur des embarcations de fortune pour tenter de rejoindre l’Europe illégalement. Malheureusement, ce ne sont pas seulement des adultes qui prennent ce risque, mais aussi des adolescents, des enfants et même des bébés qui se retrouvent à bord de ces chaloupes.

Ce vendredi 22 mars, les garde-côtes espagnols ont annoncé la disparition en mer d’une fillette algérienne de seulement 7 ans, qui se trouvait à bord d’un navire d’harragas. Selon les sources locales, 156 personnes ont pris la mer à bord d’un canot depuis la wilaya d’Oran en direction d’Almeria, en Espagne. Bien que la plupart des passagers aient pu être secourus, six à sept personnes sont toujours portées disparues en mer, dont cette petite fille.

Cette tragédie est malheureusement représentative de la situation précaire des migrants qui risquent leur vie pour rejoindre l’Europe dans des conditions dangereuses. Dans ce cas précis, la mère de la fillette avait payé 7 000 euros pour rejoindre son fils de l’autre côté de la Méditerranée. Ce drame met en lumière la nécessité de trouver des solutions durables pour répondre aux causes profondes de l’immigration clandestine et éviter de telles tragédies à l’avenir.