Relizane, 03 septembre 2024 – Un drame insoutenable a frappé la wilaya de Relizane, précisément dans le quartier Adda Benaouda à Bourmadia. Lundi soir, une femme a été sauvagement poignardée à huit reprises, succombant à ses blessures. L’auteur de cet acte barbare n’était autre que son ex-mari, avec qui elle se disputait violemment la garde de leur enfant. Après avoir commis cet acte, l’homme s’est livré de lui-même aux forces de l’ordre.
Ce féminicide, qui vient tristement s’ajouter à une longue liste de violences faites aux femmes en Algérie, porte à 31 le nombre de victimes depuis le début de l’année 2024. Cette nouvelle tragédie rappelle de manière alarmante l’urgence d’agir pour enrayer cette escalade de violence.
Une série noire qui continue de s’allonger en Algérie
Cette semaine encore, trois femmes ont perdu la vie sous les coups de leurs agresseurs, dans les villes de Chlef, Skikda, et Constantine. Ces actes de violence, survenus à domicile, démontrent une réalité préoccupante : les femmes restent exposées à un danger omniprésent, même dans ce qui devrait être le sanctuaire de leur foyer.
Les chiffres sont frappants : plus de 275 femmes ont été assassinées ces dernières années, dont 39 rien qu’en 2023. Derrière ces statistiques se cachent des vies brisées, des familles endeuillées, et une société marquée par la douleur. Fatiha, Saliha, Chaima, Imane, Wafa… Ces noms ne sont pas de simples chiffres, ce sont des femmes, des mères, des filles, qui ont été cruellement arrachées à la vie.
Il est impératif de se souvenir de ces victimes et de continuer à lutter fermement contre ce fléau des violences faites aux femmes. Ce n’est qu’en prenant conscience de l’ampleur de cette tragédie que des actions concrètes pourront être mises en place pour protéger celles qui, aujourd’hui encore, vivent sous la menace de la violence.
Source : Algérie 360
