Un drame familial bouleverse la capitale algérienne. Un couple d’une trentaine d’années a été placé en détention provisoire par un juge d’instruction près du tribunal de Dar El Beïda, accusé d’avoir infligé des actes de torture ayant conduit à la mort de leur bébé de 16 mois.
Les événements tragiques se sont déroulés dans le quartier de Sorecal, à Bab Ezzouar. L’affaire a été déclenchée suite à la plainte d’une voisine, inquiète de la disparition soudaine de l’enfant. Les forces de l’ordre, intervenues après la plainte, ont découvert au domicile du couple le corps sans vie de l’enfant, marqué par des traces de coups, des morsures, et des brûlures.
Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le nourrisson, souffrant du syndrome de Down, aurait succombé aux tortures infligées par ses propres parents. L’expertise médicale a confirmé que la cause du décès était liée à des violences physiques intenses, incluant des brûlures et des morsures.
Les parents ont été rapidement interpellés. Durant l’interrogatoire, la mère a avoué avoir infligé ces tortures dans une tentative de se débarrasser de l’enfant en raison de sa maladie. Le père, de son côté, a également reconnu sa participation à ce crime abominable.
Suite à l’enquête, la mère a été placée en détention à la prison de Koléa, tandis que le père a été incarcéré à Harrach, en attendant la suite du procès.
Ce crime, d’une cruauté inqualifiable, a profondément choqué la population. Au-delà des faits atroces, cette tragédie interpelle sur les dérives de la société et soulève des questions fondamentales : comment une telle violence a-t-elle pu émaner de ceux qui auraient dû protéger et aimer cet enfant vulnérable ? Les autorités promettent de ne pas laisser cet acte impuni, et de rendre justice à la mémoire de ce petit garçon.
Source : ALGERIE 360