Débats intenses autour du Projet de Loi de Finances 2025

La semaine dernière, l’Assemblée nationale (APN) a été le théâtre de discussions animées autour du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, notamment sur les questions liées à la disponibilité des véhicules en Algérie.

Plus de 100 amendements proposés par les députés

Les députés et la commission du budget ont soumis près de 110 amendements, dont une dizaine portant sur le secteur automobile. Malheureusement, tous les amendements concernant l’importation des voitures d’occasion, y compris ceux visant à autoriser les véhicules de moins de cinq ans, ont été rejetés par la Commission des finances, selon le député des Algériens de France, Abdelouahab Yagoubi.

Un espoir déçu pour les consommateurs

La proposition d’étendre l’importation des véhicules de moins de trois ans à ceux de moins de cinq ans a suscité un vif engouement sur les réseaux sociaux, relançant l’espoir de voir une amélioration sur le marché. Cette mesure aurait pu contribuer à désengorger le marché et faire baisser les prix des voitures d’occasion, qui restent élevés en Algérie.

Amendements bloqués : une déception pour la diaspora

Le député Yagoubi a exprimé sa déception sur Facebook, soulignant le rejet des amendements, notamment celui visant à permettre aux membres de la diaspora d’importer des voitures de moins de trois ans pour les rendre accessibles sur le marché national. Il a également noté le refus de lever la restriction empêchant la revente de ces véhicules avant une période de trois ans.

Prévisions économiques optimistes pour 2025

Malgré ces blocages, le PLF 2025, qui sera soumis au vote ce mercredi 13 novembre, prévoit une croissance économique de 4,5 % pour l’Algérie en 2025. Selon les projections, le PIB nominal devrait atteindre 37.863 milliards DA (278,71 milliards USD) en 2025 et continuer à progresser dans les années suivantes.

Conclusion : Vers un vote décisif

Le projet de loi, avec les amendements rejetés, sera débattu et voté par les députés cette semaine. Les attentes sont élevées, et les décisions prises pourraient avoir un impact significatif sur l’économie et le secteur automobile en Algérie pour les années à venir.