La régulation du marché du café en Algérie : disponibilité, prix plafonnés et soutien aux opérateurs

Le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation des marchés a assuré ce jeudi que l’approvisionnement en café en Algérie est garanti en quantité suffisante pour répondre à la demande des consommateurs. Le prix reste plafonné conformément aux directives des autorités.

Une disponibilité confirmée

Entre le 1er et le 20 novembre 2024, 3 037 tonnes de café vert ont été importées par 19 opérateurs économiques, selon Amine Amara, conseiller en communication du ministère. La distribution est régulièrement contrôlée sur le terrain pour veiller au respect du prix réglementé de 250 DA pour une boîte de 250 grammes.

Une filière en pleine expansion

Le secteur du café en Algérie continue de se développer, avec 64 opérateurs actifs dans l’importation, la torréfaction et la vente. Ce mois-ci, deux nouvelles marques ont rejoint le marché, portant le nombre total à 61, illustrant la diversification croissante du secteur.

Compensation et encadrement rigoureux

Pour soutenir les opérateurs impactés par la réglementation des prix, deux dossiers de compensation ont déjà été finalisés rapidement. Huit autres demandes sont actuellement à l’étude par une commission conjointe regroupant le ministère du Commerce, les Finances, les Douanes et le Trésor public.

Depuis octobre, la distribution du café à prix plafonnés s’est étendue progressivement des marchés de gros aux détaillants, conformément au décret exécutif du 20 août 2024 signé par le Premier ministre Nadir Larbaoui.

Prix plafonnés selon la variété

Le décret fixe les prix maximums du café selon sa variété et son type de transformation :

  • 1 250 DA/kg (soit 312,5 DA pour 250 g) pour le café Arabica, qu’il soit vert, torréfié ou moulu.
  • 1 000 DA/kg (soit 250 DA pour 250 g) pour le café Robusta.

Les opérateurs ayant acheté du café à des prix supérieurs doivent fournir des justificatifs pour être éligibles à une compensation, évaluée par une commission spécialisée.

Cette régulation des prix vise à protéger les consommateurs tout en soutenant la filière, garantissant ainsi une stabilité sur le marché algérien du café.