Le niveau de la presse en Algérie est souvent critiqué pour son manque de professionnalisme et de rigueur. Les dérapages se multiplient, notamment sur les chaînes de télévision où les commentateurs sportifs ont tendance à s’exprimer sans retenue.
Un exemple récent de ce manque de respect a été observé sur la chaîne El Haddaf lorsqu’un journaliste a insulté son collègue en direct. Lors d’une discussion sur l’entraîneur italien Carlo Ancelotti, le journaliste a déclaré : « Ancelotti n’est pas le mari de ta sœur ». Cette remarque déplacée et irrespectueuse a choqué de nombreux téléspectateurs et a été largement relayée sur les réseaux sociaux.
Ce genre de dérapage montre que le niveau de la presse en Algérie est très bas. Les journalistes manquent souvent de professionnalisme et de déontologie, ce qui nuit à leur crédibilité et à leur légitimité. Les insultes, les attaques personnelles et les rumeurs non vérifiées sont monnaie courante dans les médias algériens, ce qui contribue à dégrader la qualité de l’information diffusée.
Pour remédier à cette situation, il est essentiel que les médias algériens se dotent de normes et de règles déontologiques strictes pour garantir la qualité de l’information et la crédibilité des journalistes. Les insultes et les dérapages ne peuvent être tolérés dans une profession qui doit être au service du public et de la vérité. Les journalistes doivent faire preuve de professionnalisme, de respect et d’intégrité pour mériter la confiance de leur audience.
Lors d’une émission consacrée à l’analyse du Classico entre le Real Madrid et le FC Barcelone, un incident regrettable s’est produit sur la chaîne El Haddaf en Algérie. Lamine Benchabir, l’un des journalistes présents sur le plateau, a adressé une remarque déplacée à l’un de ses collègues en lui disant : « Je ne suis pas entrain de parler de ton gendre ici, Ancelotti n’est pas le mari de ta sœur. Ce n’est ni des membres de ta famille, ni tes proches, alors laissez-moi dire ce que cet espace me permet de dire. »
Cet écart de langage a été vivement critiqué par de nombreux téléspectateurs, qui ont déploré la dégradation du niveau de la presse en Algérie. En effet, ce type de propos est inacceptable et ne doit pas être toléré dans un contexte professionnel, surtout lorsqu’il s’agit d’un média qui a une audience importante.
Les journalistes ont un rôle crucial à jouer dans la société en tant que vecteurs d’information et de sensibilisation. Ils doivent donc faire preuve de professionnalisme et de rigueur dans leur travail, et éviter tout dérapage qui pourrait porter atteinte à leur crédibilité.
Il est donc important de rappeler que le respect de l’éthique et de la déontologie journalistique est essentiel pour garantir la qualité de l’information diffusée et préserver la confiance du public envers les médias.
Les excuses de Benchabir
Suite à l’incident qui a eu lieu sur la chaîne sportive algérienne, le journaliste sportif Mohamed Lamine Benchabir a présenté ses excuses à son compatriote Midou Belkbir.
Conscient des conséquences de ses propos envers son « ami », Benchabir a déclaré : « Ce qui s’est passé était une erreur de ma part. Je n’avais aucune intention de nuire à Midou. Ce n’était que des paroles dites sous le coup de l’émotion », explique-t-il dans une publication sur son compte Facebook.
Le journaliste a poursuivi : « Dès la fin de l’émission, j’ai présenté mes excuses à Midou. Il est comme un frère pour moi. Je le respecte énormément et il a été compréhensif. Maintenant, tout est rentré dans l’ordre », ajoute-t-il.
Benchabir a également présenté ses excuses aux téléspectateurs en affirmant : « Je demande pardon aux téléspectateurs. J’ai perdu mon calme et mes propos ne reflètent pas mon éducation ni mes valeurs. Comme tout être humain, je peux me tromper. J’assume mes erreurs et je n’ai aucune honte à demander pardon », conclut-il.