Le tribunal de Dar El Beïda a rendu un verdict sévère dans une affaire qui a suscité de vives réactions en Algérie. Un étudiant de 21 ans, accusé d’avoir promu la non-observance du jeûne du Ramadan sur les réseaux sociaux, a été condamné à deux ans d’emprisonnement ferme.

Des publications controversées sur Facebook
L’accusé, identifié comme B. Anis, administrait plusieurs pages Facebook, dont l’une intitulée “Mouftiroun Ramadan” (littéralement “Ceux qui rompent le Ramadan”). Ces groupes, comptant plus de 8 000 membres, partageaient des contenus jugés offensants envers l’islam et encourageaient explicitement à ne pas respecter le jeûne pendant le mois sacré.
Une décision judiciaire ferme
Outre la peine de prison, le tribunal a également imposé une amende de 200 000 dinars à l’accusé. Cette sanction reflète la position stricte des autorités algériennes face aux atteintes perçues contre les valeurs religieuses, particulièrement pendant la période du Ramadan.
Un débat sur la liberté d’expression
Cette affaire relance le débat sur les limites de la liberté d’expression en Algérie, notamment en ce qui concerne les questions religieuses. Elle souligne la tension persistante entre le respect des traditions islamiques et les aspirations à une société plus ouverte aux différentes formes de pensée et de croyance.
Source : ALGERIE 360

