LIGUE DES CHAMPIONS – Liverpool, 8e de Premier League, et le Real Madrid, à 8 points du FC Barcelone en Liga, ont presque tous deux dit adieu à leurs ambitions nationales cette saison. Si, pour les Reds, la situation est plus inquiétante que pour les Merengue, ce remake de la dernière finale de C1 va permettre de départager deux équipes qui visent le titre, par habitude ou par obligation.
Si proche et si loin à la fois, cette finale chaotique au stade de France il y a 9 mois, entre Liverpool et le Real Madrid. Le Ballon d’Or de Karim Benzema, la saison erratique de Liverpool, et surtout une Coupe du monde inédite en fin d’année… Il y a eu tellement de choses à souligner depuis le 28 mai dernier que ce souvenir a été remplacé par beaucoup d’autres dans la mémoire des amoureux du ballon rond.
Pas dans celles des représentants de ces deux monuments du football, qui n’ont pas manqué de revenir sur cette rencontre, remportée 1 à 0 par les Madrilènes sur un but de Vinicius, en conférence de presse d’avant-match. Dans des termes bien différents, évidemment. Tandis que Jürgen Klopp a reconnu avoir vécu « un vrai supplice » au moment de revoir les images de la défaite des siens, Carlo Ancelotti, sourire aux lèvres, a indiqué que sa troupe avait « très hâte de commencer cette campagne de Ligue des champions, parce qu’on a encore des souvenirs très frais de la saison passée ».
LIGUE DES CHAMPIONS, 8E DE FINALE/LIVERPOOL-REAL MADRID : UN DUEL D’AMBITIEUX QUI VEULENT SAUVER LEUR SAISON
LIGUE DES CHAMPIONS – Liverpool, 8e de Premier League, et le Real Madrid, à 8 points du FC Barcelone en Liga, ont presque tous deux dit adieu à leurs ambitions nationales cette saison. Si, pour les Reds, la situation est plus inquiétante que pour les Merengue, ce remake de la dernière finale de C1 va permettre de départager deux équipes qui visent le titre, par habitude ou par obligation.
« Je les vois faire un grand coup » : comment Liverpool compte surprendre le Real
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MIS À JOUR 20/02/2023 À 23:43 GMT+1
Si proche et si loin à la fois, cette finale chaotique au stade de France il y a 9 mois, entre Liverpool et le Real Madrid. Le Ballon d’Or de Karim Benzema, la saison erratique de Liverpool, et surtout une Coupe du monde inédite en fin d’année… Il y a eu tellement de choses à souligner depuis le 28 mai dernier que ce souvenir a été remplacé par beaucoup d’autres dans la mémoire des amoureux du ballon rond.
Pas dans celles des représentants de ces deux monuments du football, qui n’ont pas manqué de revenir sur cette rencontre, remportée 1 à 0 par les Madrilènes sur un but de Vinicius, en conférence de presse d’avant-match. Dans des termes bien différents, évidemment. Tandis que Jürgen Klopp a reconnu avoir vécu « un vrai supplice » au moment de revoir les images de la défaite des siens, Carlo Ancelotti, sourire aux lèvres, a indiqué que sa troupe avait « très hâte de commencer cette campagne de Ligue des champions, parce qu’on a encore des souvenirs très frais de la saison passée ».
« JE LES VOIS FAIRE UN GRAND COUP » : COMMENT LIVERPOOL COMPTE SURPRENDRE LE REAL
Et si le Napoli était l’un des grands favoris ?
Entre deux des quatre équipes les plus titrées de l’histoire de la compétition (14 succès pour la maison blanche, 6 pour le club de la Mersey), les compteurs sont toutefois remis à zéro pour ce 8e de finale qui débute ce mardi (21h, à suivre en DIRECT commenté sur Eurosport.fr) du côté d’Anfield. Le football est un éternel recommencement et, dans un exercice plus pénible que l’an dernier, les deux entités ont besoin d’une bouffée d’air frais bienvenue.
CE SONT LES MÊMES CLUBS, MAIS DES ÉQUIPES DIFFÉRENTES ET DES MOMENTS DIFFÉRENTS
Surtout Liverpool, qui vit sans doute sa pire saison sous l’ère Klopp. « Ce sont les mêmes clubs, mais des équipes différentes et des moments différents et ça fait partie de l’histoire », a d’ailleurs asséné le tacticien allemand avant la partie. Malgré la quête du Community Shield en tout début de saison, les Liverpuldiens, habitués des luttes homériques ces dernières saisons avec Manchester City sur la scène nationale, sont déjà éliminés des deux coupes (battu à chaque fois au quatrième tour), et ils pointent seulement à la 8e place de Premier League.
DEUX HABITUÉS DES FINALES DEPUIS 10 ANS
Plombés par les blessures, les méformes de ses cadres, ou l’impact limité de leurs recrues, notamment Darwin Nunez, les Reds sont à 19 points du leader, Arsenal. Longtemps, même, ils ont semblé hors compétition pour intégrer le top 4, synonyme de qualification pour la prochaine Ligue des champions. Mais les partenaires de Mohamed Salah ont connu un léger coup de mieux, ces dernières semaines, avec notamment ces deux victoires d’affilée glanées face à Everton et Newcastle (2-0 à chaque fois).
De quoi les replacer à 7 longueurs de Tottenham, avec deux matches en moins. Pas idéal non plus, dans le championnat le plus compétitif du globe, et c’est pour cela que Jürgen Klopp et sa bande seraient bien inspirés de garnir leur armoire à trophée d’une septième coupe aux grandes oreilles, qui serait synonyme de qualification en C1 la saison prochaine.
ON A L’IMPRESSION QU’IL Y AVAIT TOUJOURS L’UN DE NOUS DEUX EN FINALE CES DERNIÈRES ANNÉES
Les retours de cadres, dont Virgil Van Dijk ou Diogo Jota, les promesses semées par l’achat de l’hiver, Cody Gakpo, ou le jeune Stefan Bajcetic, ainsi que la bonne série actuelle ont remis du baume au cœur des champions d’Europe 2020, qui espèrent bien faire parler leur expertise dans la compétition pour aller à Istanbul, le 10 juin prochain. « On a l’impression qu’il y avait toujours l’un de nous deux en finale ces dernières années (…). Donc on verra qui se qualifiera », se contenté de commenter Klopp, trois finales en cinq ans au compteur.
Mais en termes de savoir-faire, personne ne fait mieux que les Madrilènes, cinq victoires dans la poche lors des neuf dernières éditions. Récents vainqueurs de la Coupe du monde des clubs, qualifiés en demi-finale de la Coupe du Roi, les coéquipiers de Thibaut Courtois, héros de la dernière finale, y retrouveront le FC Barcelone, qui a mis un gros coup à leurs ambitions nationales.
LE MILIEU MADRILÈNE DÉPEUPLÉ
Actuellement à huit longueurs des Blaugrana, les Merengue n’ont pas dit leur dernier mot en Liga mais la dynamique est en faveur des Catalans, alors que le Real constate à son tour que son infirmerie est un peu trop remplie. Ainsi, ce mardi, ce sont Aurélien Tchouaméni et Toni Kroos qui manqueront à l’appel.
Comment faire pour combler ces absences ? « J’y réfléchis encore. J’y réfléchirai jusqu’à demain (mardi). C’est le doute que j’ai : mettre en place une équipe pour avoir plus de contrôle derrière, ou une équipe plus offensive. Mais je suis content de voir que je ne suis pas le seul à avoir ce doute », a répondu Ancelotti au journaliste qui lui a posé la question en conférence de presse.