Elle voyageait avec ses parents dans un bateau de migrants qui avait quitté la ville de Cherchel en Algérie le 21 mars dernier pour rejoindre les îles Baléares, où l’embarcation a fait naufrage le 6 avril.

Une tragique histoire s’est déroulée alors qu’une famille voyageait à bord d’un bateau de migrants, quittant la ville de Cherchel en Algérie le 21 mars dernier dans l’espoir de rejoindre les îles Baléares. Malheureusement, leur embarcation a fait naufrage le 6 avril.

Mardi dernier, une macabre découverte a été faite sur une plage de Roda de Berà, station balnéaire de la Costa Daurada, située entre Barcelone et Tarragone en Catalogne. Le corps d’un enfant a été trouvé gisant sur le sable aux environs de 8 heures du matin. Les premières constatations furent terrifiantes : il s’agissait du corps d’un enfant qui avait passé un long moment dans l’eau. Un cadavre dans un état de décomposition avancée, dépourvu de sa tête.

Selon l’homme chargé de l’entretien sur la plage qui a fait cette découverte, le corps était là depuis la veille, mais personne ne s’en était approché, le prenant pour une poupée. Le maire de la commune a affirmé que l’enfant se trouvait à bord d’un bateau de migrants qui a chaviré en Méditerranée.

Une première autopsie réalisée en fin de semaine dernière a conclu que le corps avait passé « entre quinze jours et deux mois dans l’eau ». Il s’agit du corps d’une petite fille.

Une petite Algérienne de 8 mois qui a perdu ses deux parents dans le naufrage

Des tests ADN ont été réalisés afin de déterminer l’origine ethnique de l’enfant découvert sur la plage. Les résultats ont été communiqués ce mardi par le journal Periódico. Il s’avère que la petite fille était d’origine algérienne. Elle voyageait avec ses parents à bord d’une embarcation qui avait quitté la ville de Cherchel en Algérie le 21 mars dernier dans l’espoir de rejoindre les îles Baléares, où le navire a fait naufrage le 6 avril. Bien que la première autopsie avait estimé que le bébé « n’avait pas plus de 6 mois », il semblerait finalement qu’elle en avait huit.

L’identification a pu être réalisée en détectant une correspondance génétique avec une femme, sa mère, dont le corps avait été retrouvé le 6 avril 2023. Le père de la petite fille aurait lui aussi péri dans la catastrophe.