Boumerdès : La DSP dément les rumeurs sur le décès de six femmes enceintes
Ce mardi, la Direction de la Santé et de la Population (DSP) de Boumerdès a réfuté les informations circulant sur les réseaux sociaux, affirmant que six femmes enceintes seraient décédées dans une clinique privée en raison de seringues contaminées ou périmées.
Dans une déclaration à la chaîne Ennahar, le responsable de la DSP a catégoriquement démenti ces allégations, précisant que seuls deux décès ont été enregistrés. « Les informations sur la mort de six femmes enceintes sont infondées », a-t-il affirmé.
Les faits réels selon la DSP
Le responsable a expliqué que les patientes concernées avaient subi des césariennes sans complications immédiates. Toutefois, une semaine après leur sortie de la clinique, elles ont présenté des symptômes tels que maux de tête et fièvre :
- Premier cas : La patiente, admise dans un état critique à l’hôpital de Thénia, est décédée après des tests confirmant une méningite.
- Deuxième cas : Cette patiente a été transférée dans une clinique privée à Alger pour des soins intensifs, mais elle a également succombé.
Une enquête pour identifier les causes
Selon la DSP, une enquête approfondie a révélé la présence de germes hospitaliers au sein de la clinique, une situation qui peut survenir dans tout établissement de santé si les protocoles d’hygiène ne sont pas strictement respectés.
Des mesures immédiates ont été prises pour éviter de nouveaux incidents :
- Analyses des équipements, surfaces et instruments médicaux ;
- Désinfection complète des lieux ;
- Suspension temporaire des services de santé, y compris la fermeture du bloc opératoire d’obstétrique.
Un rapport détaillé a été transmis au ministère de la Santé et au wali de Boumerdès.
Précisions sur les infections nosocomiales
Salah Ouhaj, chef du département de la prévention à la DSP, a indiqué que des cas de méningite sont régulièrement enregistrés dans les hôpitaux du pays. « Les infections liées aux soins médicaux peuvent survenir dans n’importe quel établissement hospitalier », a-t-il expliqué, soulignant que l’incident remontait à deux semaines et que les autorités avaient réagi dès le signalement du premier cas.
Les services de santé poursuivent leur enquête épidémiologique pour garantir la sécurité des patients et prévenir de futurs incidents similaires.