Ces tirs de mortiers seraient le fait d’une douzaine d’individus, sans que personne ne soit blessé. La situation est revenue au calme vers 8h15 ce vendredi matin.
Une scène impressionnante. Un lycée du VIIIe arrondissement de Lyon a été visé par des tirs de mortiers aux alentours de 7h30 ce vendredi, rapporte Actu Lyon. Une douzaine de personnes ont visé le lycée la Martinière – Monplaisir, sans faire de blessé. Le proviseur estime avoir été ciblé par ces tirs. Selon Le Progrès, des poubelles situées devant l’entrée ont également été incendiées, juste avant le début des cours. Les forces de l’ordre ont installé un cordon de sécurité autour des lieux.
De cette cacophonie, deux élèves de l’établissement ont été appréhendés, identifiés par la police comme acteurs de cette manœuvre, comme le rapporte l’AFP. Selon nos sources, l’un de ces jeunes a été intercepté par la brigade anti-criminalité au sein même du lycée, ayant osé retourner en classe après l’incident. Des images partagées sur les réseaux sociaux témoignent de la présence d’autres élèves dans l’établissement au moment où les projectiles frappaient la façade.
Le proviseur de l’établissement, dans une communication a décrit l’événement comme une agression violente et ciblée impliquant une quinzaine d’individus, visant directement le proviseur et le Directeur Opérationnel du Greta :
« Il est encore trop tôt pour fournir plus de détails, mais nous le ferons en temps voulu pour assurer la sécurité de tous », a-t-il ajouté.
???? #Lyon : attaque aux mortiers d’artifice ce vendredi matin contre un lycée du 8e arrondissement. Le proviseur aurait notamment été visé par 10 à 15 individus. Plusieurs interpellations auraient été menées par la #police (???? DR) pic.twitter.com/ocAL5Ny0o4
— Lyon Mag (@lyonmag) November 10, 2023
Un témoin, employé du lycée, a confié au Progrès que cette attaque était la troisième du genre en une semaine, soulignant une escalade inquiétante de la violence. Un autre témoin, interrogé par le même quotidien, a révélé que la détérioration de la situation dans le quartier, marquée par des affrontements fréquents entre des fauteurs de trouble et les forces de l’ordre, perdure depuis près de deux ans. La motivation derrière cette attaque reste enveloppée de mystère.
Le recteur, en réaction à ces événements, a exprimé une condamnation catégorique, soulignant le danger grave posé à la sécurité des élèves et du personnel. « Aucune violence contre l’école de la République ne peut être tolérée », a-t-il affirmé, en solidarité avec la communauté éducative ébranlée.